Dans une colonie il y a obligatoirement une reine. Au moins une reine car il peut y en avoir des dizaines, des centaines
mêmes des milliers. Chaque reine va avoir des filles.Et le nombre de filles, d'ouvrières, peut beaucoup changer
Il y a les grosses espèces sous les tropiques qui ne sont quelques dizaines d'ouvrières.
Comme Paraponera clavata de Dinoponera gigantea. Chez nous ce sont les petites espèces qui sont les moins nombreuses. Cela ne dépasse pas les 100 ouvrières
Comme les Temnothorax ,Dolichoderus quadripunctatus ou Colobopsis truncata.
Beaucoup d'espèces sont dans la terre. Voici quelques exemples de populations.
Les Ponerines ne font que de petites colonies avec pas plus de 60 ouvrières.
Cataglyphis 1000 pour les plus populeuses. Souvent c'est entre 300 et 500.
Myrmica rubra entre 1000 et 2000 ouvrières.
Pheidole pallidula parfois plus de 18 000 ouvrières pour les colonies polygynes.
C'est souvent entre 5 000 et 10 000.
Aphanenogaster senilis ou Messor structor c'est pas plus de 1000 à 1200 ouvrières.
Les fourmilières avec le plus d'ouvrières c'est dans les dômes.
Pour ces grands dômes dans l'Est de la France, on peut estimer entre 100 000 et 200 000 ouvrières..
Et le pire ce sont les fourmsi invasives
Lasius neglectus. Une super colonie en Espagne et ce sont 112 millions d'ouvrières.
En France il y a quelques sites qui n'en sont pas loin comme la fourmi d'Argentine. Tout n'est qu'une même colonie : toutes la même odeur coloniale.
Aron et Passera qui ont repris les travaux d'Horton estiment que sur un hectare on peut trouver 200 millions d'ouvrières.